L’équipe
Eric Domenicone
Et si le monde changeait . A notre mesure, au gré des idées ou des envies, par gourmandise, dans notre coin. C’est cela finalement qui guide les efforts et les espoirs. Dessiner un lendemain rempli d’étés inventés, de futurs déshabillés et de présents illuminés. Offrir un espace aux curiosités, mettre sur scène un rêve ou un tremblement, une joie ou cette étendue sans fins qui ouvre les esprits et les corps. C’est cela le théâtre. Cueillir les imaginations et partager le vol inouï qui s’ensuit.
Yseult Welschinger
Fleurs d’été et fleurs d’hiver, fleurs de tous les jours et des soirées spectaculaires, quel joli métier que de faire fleurir les effets espiègles et mutins du bout de ses doigts et de ses désirs. On est « Marionnettiste » comme on est fleuriste, à semer de ci de là à tous les vents et dans tous les coins des imaginaires au souffle d’onirisme et de beauté surréelle, un endroit fait d’envers et de mystères qui s’échappe pour mieux scintiller de drôles et beaux présages.
Babette Gatt
Partager l’amoureux penchant pour des spectacles qui feront la douceur d’une soirée, inspirer un Monde aux multiples élégances, parier sur ce qui peut emballer ou émouvoir ou bousculer ou simplement se laisser aller dans un présent offert et délié. Alors pour tout dire, « donner envie », voilà une idée qui peut colorier toute une vie ! Et puis, bien sur, la douceur dans le regard et la voix au delà des nuages.
Nona Holtzer
Il est des courbes aux intelligences parfumées. Nona la délicieuse qui donne aux lumières d’un futur spectacle une cathédrale d’ingéniosité. C’est cela « Administratrice », une fonction aux talents plein de patiences et de doigté.
Alors au gré des arabesques de budget, parmi les sempiternelles délais et rendez-vous, se faufile discrète et essentielle, une zélée radieuse qui transforme le plomb en or et l’ombre en spectacle vivant.
Chris Caridi
Cyclope à la lumière bleuté, c’est le seul nyctalope non interlope de la Cie qui surgit de la nuit et voit de loin tout ce qui peut arriver. C’est aussi le seul, comme un soleil chaleureux et rieur, qui vient avant tout le monde et part bien après tout le monde. « Régisseur » ce n’est pas rien, c’est même un peu tout et surtout. Et puis finalement il y a dans cette prévenance une grandeur, celle de se mettre le hasard en poche pour mieux improviser la sérénité des soirées extraordinaires.
Delphine Bardot
C’est une sorte de beau diamant qui brille et éclate d’imaginations. Il n’y a pas de limite si ce n’est l’illimitée perspective des nouveautés à venir, troubles et tremblement de ce qui n’a pas encore été. Car voilà, au delà des apparences résiste camouflée une volonté, celle de faire sonner le Monde à sa manière et d’une toute autre manière. Il faut songer aux paysages qui vont s’élever, à ces territoires fantasmagoriques qui vont chanter et à l’espoir des émotions qui vont se partage pour en sentir l’immense possibilité enchantée. Il suffit aussi de laisser ce temps murmurer pour voyager délicieusement caressé.
Kathleen Fortin
Il ya parmi nos arbres un érable, au gout sucré et à l’élégance admirable, une jolie pousse pleine d’élans et d’altitudes, une personnalité, un K finalement aux grands espaces intimes et à la magie fine. Quelle est donc cette broderie de fer ou de bois qui naît de ces fabrications, et d’où vient donc ce regard qui fait s’élever si aisément les idées et les passions. Peut être d’un mystère qui doit rester secret mais dont on aimerait encore continuer à se délecter. « Inventrice » donne au personnage la saveur des sirops d’enfance et d’été.
Antoine Arlot
Parti de rien, arrivé à Rien, mais en sons et en musique. Musicien donc pour choisir joyeusement de flirter avec les immenses possibilités des émotions acoustiques, et les jolies fées Electricité. Pour le reste, l’autre Rien aux parfums d’été, juste à côté des acousmatiques de loustic, c’est le plaisir des natures sonore d’un saxophone qui pari sur l’éphémère étincelle des affinités.
Pierre Boespflug
Pierre et ses résonances, grands echos d’un piano tout habité. Il est des mélodies aux soins de diamantaire comme il est des sons qui sont fait pour durer. L’art et la manière c’est peut être ce qui crée la complicité des musiques de solitaire. Voir soudain surgir ce qui à été préparé et se laisser bercer par les aventures proposées. Et il y a de la gourmandise dans l’écoute de ses secrètes préparations, dans ses alchimies à la chimie si fine, dentelles fabuleuses et enlevés d’un temps qui passe.
Daniel Trento
Ceci n’est pas une pipe. Plutôt un costume, non, une robe, bricolée, un élégant chapeau, à moins que ce ne soit le velours côtelé d’une création sans nom couleur de Lune. Daniel et ses Lubies, Daniel et ses fantaisies. « Costumier » on dit, mais en vérité on pense alchimiste quand on s’envole habillé d’une de ses folie. Qui sait ce que demain nous réserve, si ce n’est encore une surprise, encore une envolée, encore un sourire, colorié.
Santiago Moreno
Le parfum des lointains, celui qui suit les aventuriers des mers et des terres, un brin de soleil de l’autre coin et le vent frais d’une brise de flibustier. On ne peut qu’imaginer un « musicien », un de ses marin sans liens, libre et joueur, fidèle aux oiseaux et à l’écume des pensées.
Alexandre Picard
Joie de vivre et enthousiasme au delà de la Terre, un principe une force une grande utopie qui se réalise. L’odyssée des gourmets, celle de ceux qui ne peuvent vivre qu’au travers des richesses de la belle vie. Traverser les curiosités, flirter avec les amours et les poésies, toucher du doigt les métaphysiques ultra-terrestres, s’emporter d’imaginations débridées et d’idées flamboyantes, tournoyer qui sait jusqu’à ce que le reste du Monde s’enivre de plaisirs. Ce n’est pas un programme, simplement la grande et entière manière d’en être.